Après deux ans en tant que freelance, j’ai accumulé de précieux apprentissages, relevé des défis, et connu de belles réussites. Entre gestion des clients, diversité des projets, et évolution personnelle, ce parcours a profondément transformé ma vision du travail. Dans cet article, je partage mon expérience, mes leçons, ainsi que les outils qui m’ont aidée à réussir dans le freelancing.
Le début d’un nouveau chapitre
Mon ancien métier : Une routine qui étouffe
Il y a quelques années, je n’aurais jamais imaginé devenir freelance. Pendant 18 ans, j’ai travaillé comme assistante de direction dans une entreprise du bâtiment. J’étais investie, mais au fil du temps, j’ai ressenti un malaise croissant. J’étouffais. J’avais peur de ne jamais évoluer. C’est alors que j’ai décidé de prendre mon destin en main.
Le déclic : Un besoin de changement
Grâce à mon Compte Personnel de Formation (CPF), j’ai suivi une formation en couture et obtenu le titre professionnel « Vêtements femme sur mesure ». Je me suis découverte une véritable passion pour cet art dès 2010 à la naissance de ma fille. Passer de couturière du dimanche à couturière professionnelle, il y avait ce pas que j’ai voulu franchir. Mais au fond, quelque chose me manquait encore. Le besoin de changement se faisait plus fort. C’est à ce moment-là que l’idée du freelancing est née dans mon esprit.
Ma formation et reconversion en freelance
Ma demande de rupture conventionnelle a été acceptée. J’avais enfin la liberté de choisir un nouveau chemin. Alors, pourquoi ne pas lier mes compétences en couture à une activité en ligne ? C’était mon premier projet : lancer un site de vente de créations sur mesure. Cependant, en suivant une formation en marketing digital, j’ai découvert une nouvelle passion. Et là, tout a changé. Au lieu de me lancer dans la couture, j’ai pris une autre direction : accompagner les entreprises sur le web. Le défi était lancé !
Les débuts : Entre doutes et découvertes
La préparation : Formation et création de mon activité
Se lancer dans le freelancing, c’est comme sauter dans le vide. Excitant, mais terrifiant. Avant même d’ouvrir officiellement mon entreprise, j’ai suivi cinq mois de formation pour maîtriser le marketing web. Pendant cette période, j’ai créé mon site web, soigné ma présence sur les réseaux sociaux et peaufiné mon offre. Tout devait être prêt pour le 1er octobre, date à laquelle je me lançais officiellement.
Les premières craintes : Syndrome de l’imposteur et manque de visibilité
Cependant, malgré toute cette préparation, une fois mon activité d’assistante digitale en route, j’ai été envahie par le syndrome de l’imposteur. Et si je ne trouvais jamais de clients ? Si mes compétences n’étaient pas à la hauteur ? Pour attirer un maximum de clients, j’avais décidé de proposer une multitude de services. Mais j’ai vite compris une chose : la visibilité en ligne ne vient pas du jour au lendemain. Les clients ne tombent pas du ciel. C’était une réalité difficile à accepter.
Mes premières missions : Projets gratuits et premiers clients
Pour y remédier, j’ai pris l’initiative de réaliser des petites missions gratuitement. Cela m’a permis de me constituer un portfolio et de recueillir des avis positifs. Ces retours ont été une bouffée d’oxygène et m’ont redonné confiance. D’ailleurs, mon tout premier client payant a été mon ancien employeur ! Un hasard incroyable, il cherchait à accroître sa visibilité sur Facebook et Linkedin. Il a bien sûr pensé à moi ! Cela m’a prouvé que mes compétences étaient reconnues. Par la suite, Instagram a joué un rôle clé : c’est ainsi que j’ai décroché mes premières missions Pinterest.
Les hauts et les bas : Le quotidien d’un freelance
Les moments de réussite : Quand tout s’aligne
Le freelancing, c’est une succession de hauts et de bas. Lorsque tout fonctionne, c’est grisant. J’ai eu la chance d’être sollicitée grâce à ma communication en ligne. Attirer des clients que je ciblais précisément a été l’un des moments les plus satisfaisants. C’est à ces moments-là que j’ai vraiment senti que mon travail portait ses fruits.
Les périodes de doute : Attente, prospection et clients difficiles
Mais il y a aussi des périodes creuses. Attendre trois mois avant de décrocher mon premier client a été éprouvant. Psychologiquement, c’était difficile de rester motivée quand aucune mission ne venait. S’ajoute à cela la peur de prospecter. Cette peur me paralysait littéralement. Chaque fois que je devais prendre mon courage à deux mains pour envoyer des propositions, je craignais le rejet.
Les erreurs commises : Apprendre à dire non et mieux se gérer
Les difficultés ne se sont pas arrêtées là. Accepter des missions qui ne correspondaient pas vraiment à mes aspirations a été une erreur que j’ai faite plusieurs fois. Comme je voulais absolument décrocher des contrats, j’ai parfois pris des projets qui ne m’intéressaient pas réellement. Résultat : j’étais démotivée et, souvent, sous-payée. Il m’a fallu du temps pour apprendre à dire non.
Pour surmonter ces défis, un élément a joué en ma faveur : la sécurité financière offerte par ma rupture conventionnelle. J’avais le chômage pour compenser les mois sans revenus. Cela m’a permis de mieux cibler mes clients, et de refuser des missions qui ne me correspondaient pas. Petit à petit, j’ai trouvé mon rythme.
Ce que j’ai appris en deux ans
L’importance d’une organisation efficace
En deux ans de freelance, j’ai accumulé des leçons précieuses. La première, c’est l’importance d’une organisation sans faille. Le temps est notre ressource la plus précieuse, et il faut savoir le gérer. J’ai appris à structurer mes journées pour jongler entre mes missions et le développement de ma propre entreprise. Il est indispensable de garder du temps pour se former et, surtout, de ne pas négliger les moments de pause.
Le pouvoir du réseautage : Créer des liens solides
Ensuite, j’ai compris l’importance du réseautage. C’est grâce à cela que mon activité a réellement décollé. Pendant mes formations, j’ai rencontré des personnes avec qui j’ai gardé contact. Ces relations sont devenues des sources de recommandations. Participer à des cafés virtuels, échanger dans des groupes Whatsapp, tout cela m’a permis de ne pas me sentir seule. J’ai pu échanger avec d’autres freelances, et réaliser que je n’étais pas la seule à douter ou à rencontrer des difficultés.
De nouvelles compétences : Négociation, gestion de projet et communication
Côté compétences, j’ai énormément progressé. Prospecter ne me fait plus peur. J’ai appris à gérer mes projets de manière efficace, à négocier et à communiquer clairement avec mes clients. Mon activité a aussi pris une nouvelle dimension lorsque j’ai commencé à animer des ateliers en présentiel. Partager mon savoir en communication digitale avec d’autres entrepreneurs a été une véritable étape dans mon parcours.
Les outils qui m’ont sauvée au quotidien
Outils d’organisation et de gestion du temps
Aucun freelance ne peut survivre sans un bon ensemble d’outils. Pour m’organiser, Notion et Trello sont mes incontournables. Ils m’aident à planifier mes projets, à prioriser mes tâches et à suivre l’avancement de chaque mission. Clockify est également indispensable pour traquer mon temps et éviter de sous-estimer la durée des projets.
Outils de gestion de projets clients
Pour la gestion de mes projets clients, Notion reste mon compagnon fidèle. Il me permet de centraliser toutes les informations essentielles. Quant à la communication, Discord est ma plateforme préférée. Elle facilite les échanges avec mes clients de manière fluide et rapide.
Outils indispensables pour la création de contenu et la comptabilité
Sur le plan administratif, Shine , Freebe et Indy (liens affiliés) sont mes alliés pour la comptabilité et la facturation. Ces outils me simplifient grandement la vie, en m’évitant des heures de casse-tête pour suivre mes finances. Côté création de contenu, Canva est ma référence absolue. Il est facile à utiliser et permet de réaliser des visuels impactants. D’autres outils, comme Metricool pour l’analyse des réseaux sociaux, ou encore Audacity pour le montage audio, me permettent de rester au top dans ma création de contenu.
Conclusion : Un parcours en constante évolution
Ces deux années de freelance ont été un tourbillon d’émotions et d’apprentissages. J’ai traversé des périodes de doute intense, mais aussi des moments de grande fierté. Cette aventure m’a permis de grandir, tant sur le plan professionnel que personnel. J’ai appris à gérer l’incertitude, à affiner mes compétences et à croire en mon potentiel.
Le freelancing n’est pas un chemin facile. Mais pour moi, c’est une voie qui en vaut la peine. Aujourd’hui, je me sens plus épanouie que jamais, prête à relever de nouveaux défis. Et ce n’est que le début de l’aventure !
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