Tu veux rester visible, mais t’es crevée. Créer du contenu te pèse. La communication te vide plus qu’elle ne t’anime. Et tu te demandes comment déléguer sans te trahir. Comment continuer à faire grandir ton business… sans t’oublier au passage.
Hélène est passée par là. On travaille souvent ensemble sur nos projets respectifs, et pour nos clients. Dernièrement encore, on a co-créé une pochette de podcast pile dans l’univers de notre cliente. Fluide, fun, évident.
Et cette fois, j’ai eu envie de passer de l’autre côté : de lui tendre le micro.
Je suis passée en mode intervieweuse pour qu’elle nous partage sa manière de travailler autrement. Un slow business : créatif, aligné, vivant.
Elle dévoile ici son parcours, ses déclics, ses choix stratégiques. Pas de leçon. Juste une vraie respiration. Si tu veux déléguer ta communication sans sacrifier ton énergie, tu vas adorer lire ça.
Le déclic: ralentir n’est pas reculer.
L’hyperactivité business: quand cocher toutes les cases ne suffit plus.
Tu connais ce moment où tu fais tout “comme il faut”, mais t’as l’impression de t’éteindre à petit feu ? C’est exactement ce qu’Hélène a vécu.
“J’étais partout, tout le temps… mais je n’étais plus vraiment là.”
Elle enchaînait les projets, disait oui à tout, tentait de maintenir un rythme de croissance “exemplaire”. Sauf qu’au fond, plus rien n’avait de goût. Sa to-do devenait un poids, sa créativité s’évaporait, l’envie n’était plus là. Et quand quelques clientes ont mis fin à leur collaboration, le château de cartes a vacillé.
“J’avais l’impression de tout donner… pour rien.”
Alors elle a tout coupé. Trois semaines loin des écrans, du business, des injonctions. Trois semaines pour respirer et se retrouver.
Le slow business: une redéfinition du succès.
Ce break n’était pas une fuite. C’était une reconquête. Celle d’un nouveau rythme, d’une autre définition de la réussite.
“Le vrai déclic, c’est quand j’ai compris que ralentir, ce n’était pas reculer, mais avancer autrement.”
Elle a choisi de ne plus sacrifier sa santé ni son énergie pour des résultats. De ne plus construire une croissance “à tout prix”, mais un business qui respire. Un écosystème vivant, à son rythme. Un business où elle peut créer sans s’épuiser, dire non sans culpabiliser, et choisir comment elle veut avancer.
“Un business slow, c’est celui qui me laisse être humaine. Pas une machine.”
Créer sans s’épuiser: ses rituels et routines.
Une semaine à son image: sport, création libre, respiration.
Pas de miracle ni de morning routine imposée à 5h du mat. Juste une organisation pensée pour respirer.
“Je travaille 4 jours par semaine, et je me garde au moins deux demi-journées pour nourrir autre chose que le business.”
Écrire, bricoler, courir… Ces temps-là sont non négociables. Ils sont devenus essentiels pour garder la flamme créative allumée, sans s’épuiser à produire pour produire.
“Il m’a fallu du temps pour intégrer ça sans culpabilité. Mais aujourd’hui, je sais que c’est ça aussi, travailler.”
Stop à la pression: réseaux choisis et contenus profonds.
Hélène a aussi appris à poser des limites claires avec la visibilité.
“Je ne cherche pas à être partout. Je choisis mes canaux, je planifie, je fais des pauses dès que ça devient trop.”
Instagram est devenu une vitrine plaisir, pas une source de stress. Elle privilégie la connexion profonde aux chiffres, le fond à la forme, l’authenticité au rythme imposé.
“Si je ressens de la pression, je respire, je me déconnecte, je reviens à ce que j’ai envie de dire. Pas ce que je devrais dire.”
Une croissance cyclique et intuitive (et ça marche)
Ici, pas de scaling agressif. Juste une écoute fine de ses saisons internes.
“Je planifie… mais je me laisse aussi guider par mes cycles.”
Ce mélange d’intention stratégique et de liberté intuitive lui permet de rester alignée tout en avançant. Pas de lancement à contretemps, pas de forcing. Juste des projets pensés au bon moment, dans la bonne énergie.
Déléguer sans se trahir: son art du tri.
Ce qu’elle garde: la création et la connexion.
Déléguer, oui. Mais pas n’importe quoi.
“Je garde toujours la création au cœur de ce que je fais.”
Ce qui nourrit son feu intérieur, ce qui touche à son univers, à sa vision, à sa relation avec sa communauté… ça reste entre ses mains. Parce que c’est là que se trouve sa zone de génie. Et que c’est ça, au fond, que ses clientes viennent chercher.
“Je ne délèguerai jamais ce qui touche à mon métier ou à mon lien avec les personnes qui me suivent.”
Ce qu’elle lâche: l’administratif, le customer care, la stratégie pure.
En revanche, ce qui ralentit, ce qui épuise, ce qui parasite l’élan créatif ? Bye bye.
“Je délègue ce qui me pèse : le customer care, l’administratif, la stratégie business.”
Ce tri lui permet de protéger son énergie tout en gardant une vision claire. Elle ne se sent pas “dépossédée”, au contraire : elle se sent soutenue.
Le facteur humain dans la délégation: confiance et vision partagée.
Ce qui fait la différence, c’est aussi avec qui elle délègue. Pas question de collaborer avec des robots. Elle choisit des personnes qui comprennent sa vision, son rythme, ses valeurs.
“Je choisis des personnes avec qui je me sens bien, qui respectent mon rythme.”
La délégation devient alors un vrai partenariat. Un levier, pas un risque. Et surtout : une preuve qu’on peut déléguer sans perdre sa patte, sans diluer son message, sans se renier.
Scaler sans sacrifier sa liberté.
Des offres claires, des saisons marquées.
Pas besoin de 12 offres, plusieurs lancements ou masterclass par mois. Hélène a fait des choix stratégiques simples… mais puissants.
“Clarifier mes offres. Me concentrer sur ce que j’aime vraiment faire.”
Elle s’inspire des saisons pour poser ses temps forts, organiser ses périodes de création et accepter l’alternance entre visibilité et retrait.
“J’ai accepté que je peux faire moins, mais mieux. C’est un vrai choix stratégique, pas un plan B.”
Des systèmes simples mais puissants.
Ce qui l’aide à “faire plus en travaillant moins”, ce ne sont pas des hacks magiques. Ce sont des outils bien choisis et une vraie écoute de son énergie.
“Des templates, une organisation qui m’écoute, et des outils simples comme Canva ou Metricool.”
Pas de méthode rigide. Pas de bloc-temps imposé. Juste une conscience fine de ses pics d’énergie, et la permission de créer quand elle se sent bien.
“C’est quand je sors de l’urgence que je suis la plus productive.”
Sa plus belle réussite: un produit né de la douceur.
Son Summer Book, elle l’a créé à contre-courant de ce qu’on voit partout.
“Pas de stratégie agressive. Juste du plaisir, de l’intention, une énergie douce.”
Et pourtant — ou peut-être justement grâce à ça — il a trouvé sa place. C’est pour elle la preuve qu’on peut réussir un projet sans se cramer. Créer, vendre, rayonner… tout en respectant son écologie intérieure.
“J’ai prouvé que je pouvais entreprendre sans m’oublier.”
Transmettre un autre modèle entrepreneurial.
À celles qui ont peur de louper le train.
Tu te dis peut-être que si tu ralentis, tu vas passer à côté. Des clients, des opportunités, de “la croissance”.
Hélène te répondrait ça :
“Il n’y a pas un seul train à prendre. Ni une seule voie rapide vers la réussite.”
Ralentir, ce n’est pas renoncer. C’est choisir un rythme plus juste, plus respectueux de ta réalité. Et personne ne peut prendre ce chemin à ta place.
“Tu peux réussir sans t’épuiser. Tu as le droit de souffler, de tester, de réajuster.”
À celles qui veulent grandir sans se cramer.
Et si tu sens que tu vas droit dans le mur ? Fais une pause. Même courte. Parce que c’est souvent dans ces moments de recul que la clarté revient.
“Tu peux vouloir grandir… mais pas au prix de ton corps, de ton plaisir, ou de ta liberté.”
Pas besoin de scaling agressif pour être légitime. Pas besoin de tunnels, de pubs, de posts journaliers si ça te vide. Tu peux faire autrement. Et ça marche.
Ses mantras pour rester ancrée.
Quand tout s’emballe, Hélène revient à l’essentiel.
“Tu n’as pas besoin d’être partout. Juste d’être pleinement là où tu es.”
“Ce que je crée avec douceur laisse une empreinte plus profonde que ce que je fais dans la précipitation.”
Des phrases qui ne font pas de bruit… mais qui résonnent longtemps. Comme une invitation à revenir à soi, encore et encore.
Le vrai luxe, selon elle
Pas les chiffres. Pas la visibilité. Pas le « succès » en vitrine.
“Le vrai luxe, c’est de pouvoir choisir. Son rythme, ses clients, ses projets. Travailler sans se trahir.”
Et si c’était ça, le vrai scale ? Faire de la place à la vie.
Conclusion – Ralentir pour mieux incarner
Hélène, c’est la preuve vivante qu’on peut déléguer, créer, vendre, grandir… sans se dénaturer. Qu’on peut faire de la place à la vie, sans mettre son business en pause. Et qu’on peut bâtir une activité solide en respectant son corps, son énergie, ses saisons.
Ce témoignage, c’est une respiration. Mais c’est aussi une boussole, pour toutes celles qui veulent sortir du “toujours plus”, sans sacrifier leur ambition.
Parce que non, tu n’es pas obligée de courir pour exister. Et oui, tu peux déléguer ta communication tout en restant 100% alignée avec ton message, ton rythme, ta vision.
C’est exactement ce que je fais aussi aux côtés de mes clientes : créer un système qui respire, qui tourne même quand elles s’arrêtent, qui respecte leur tempo sans compromettre leur visibilité.
Tu veux que je t’aide à déléguer sans te trahir ? Viens m’en parler. Je t’écoute.
Et si tu veux découvrir le travail d’Hélène (et t’offrir des visuels doux, puissants et ultra alignés), c’est par ici.
